Le 31 mars 2009, le président de la République a adressé au ministre de l’immigration sa nouvelle feuille de route dans laquelle il lui demande de viser un objectif annuel de 27 000 éloignements, " retours volontaires ou reconduites forcées " de migrants en situation irrégulière.
Il l’invite à " renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière " et à " poursuivre une reprise ciblée et maîtrisée de l’immigration de travail ".
Il demande au Ministre de proposer en 2009, "notamment dans le cadre de la transposition en droit français de la directive retour, des mesures permettant d’améliorer la procédure de reconduite à la frontière et de simplifier son contentieux, et d’optimiser l’usage de la biométrie afin de réduire la fraude au visa de court séjour."
Le Ministre doit également avec le ministre chargé de l’Emploi, conclure une convention cadre entre le Pôle Emploi et l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) permettant d’atteindre cet objectif.
Il lui demande également " la mise en place d’une nouvelle politique d’intégration " qui doit devenir la " troisième priorité " de son action : "Cette nouvelle politique d’accueil et d’intégration doit reposer sur trois piliers essentiels : le partage de la langue française et des valeurs de la République, le travail et le logement".
Il demande aussi que : l’une des priorités devrait être "dans le courant de l’année 2009, de doter la France de statistiques de l’immigration et de l’intégration plus performantes".
Le ministre doit proposer, avec la secrétaire d’État chargée de la politique de la ville et le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, des mesures afin de lutter contre les discriminations.
Enfin, le Président rappelle que : "Notre Nation est métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale. 100.000 étrangers acquièrent chaque année la nationalité française, soit 4,4% de la population étrangère, contre 2,2% en Espagne et 1,6% en Allemagne". Il regrette que les délais de la procédure d’acquisition de la nationalité française soient encore excessifs. La durée d’attente de la décision, favorable ou défavorable, dépasse un an dans certains départements. Il demande à ce que le Ministre entreprennne "les actions nécessaires afin de renforcer et de simplifier cette procédure."
- Lire la Feuille de route du ministre de l’immigration (PDF)
- Site du Ministère de l'immigration
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